Une "folie" en plein Paris

« On entre par une petite porte qui donne sur du vert. On pousse une porte qui carillonne. Un pigeonnier de forme surannée agrémente un jardin qui sent la salade. Un peu d’herbe, un puits et, tout au fond, la large chaumière à un étage avec des tas d’objets qu’on devine à travers les carreaux.

Paris gît derrière un grand mur recouvert de lierre. Une heure pleure quelque part d’une église. Tout est oublié. On a envie de chausser les sabots et d’attendre que le soleil ait monté dans le tilleul (…) Puis on est pris dans le monde des matières et des volumes. »

Le critique d’art, Pierre Courthion, donnait en 1929 cette description de l’atelier de Zadkine, rue d’Assas, pour la revue Variétés.

Aujourd’hui, après avoir franchi la porte du musée, le visiteur est également séduit par l’atmosphère de cette ancienne maison-atelier, nichée dans son îlot de verdure, à deux pas du jardin du Luxembourg et du quartier de Montparnasse.