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1921-1925 : Un intermède cubiste, une première consécration
En février 1921 Zadkine expose à la galerie La Licorne que vient d’ouvrir le docteur Girardin. Cette même année, il est naturalisé français et voit entrer au musée de Grenoble son Tigre en bois doré et une Tête de jeune fille en marbre, à l’instigation du conservateur Andry-Farcy. Recherches, tâtonnements, incursions vers des formes « autres » : dans les sculptures produites de 1921 à 1924, Zadkine découpe plus nettement les plans, aiguise les arêtes, soumet les volumes à la rigueur d’une géométrie.
La Femme à l’éventail qu’il expose au Salon d’automne de 1923 ou la série de l’Accordéoniste sont les plus clairs représentants du « petit monde rigide et angulaire cubiste » que le sculpteur dépasse bientôt pour revenir à lui-même. En 1925 la Galerie Barbazanges, l’une des premières de Paris, lui consacre une grande exposition. Le critique Waldemar-George rend compte des « Idoles barbares et primitives » d’Ossip Zadkine – « Ce Slave qui ressuscite les mythes est un poète qui dispense l’émotion d’un ordre mystique et religieux ». (L’Amour de l’art)